DA Motion Designer, son retour d'expérience : le podcast !
Épisode 1 : Killian, fondateur de Mocha Production, revient sur ses expérience de DA Motion Designer & monteur de vidéo...
Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’échanger avec Killian, directeur artistique et motion designer, ainsi que cofondateur de Mocha Production. Sa spécialité ? Créer des vidéos en motion design de A à Z. Nous avons abordé son parcours, ses projets, ainsi que l’importance du motion design dans l’univers audiovisuel.
Envie d’en savoir plus sur les expériences de Killian ?
Clique sur la vidéo !
- Comment as-tu commencé dans le motion design ?
- Quelle place occupe l’audiovisuel chez Mocha aujourd’hui ?
- Quand un client vient vous voir pour une vidéo en motion design, comment cela se passe-t-il ?
- As-tu déjà eu des réactions innatendues lors de la présentation d’une vidéo au client ?
- Vous êtes également très polyvalents dans vos tournages. Quel à été ton tournage le plus insolite ?
- Vous faites donc parfois appel à des prestataires ?
- Est-ce que Mocha production se considère comme une agence « tout terrain » ?
- Quel serait ton projet de rêve en motion design ?
- Quelles sont les perspectives pour Mocha Production ?
Comment as-tu commencé dans le motion design ?
J’ai commencé dans le domaine du motion design en m’impliquant dans le secteur des festivals et des soirées. À l’époque, je créais des petites vidéos en motion design à projeter sur des murs ou d’autres surfaces, avec des techniques comme le mapping vidéo.
J’ai toujours adoré l’univers du spectacle, et c’est ainsi que je me suis formé en autodidacte. Ce n’était pas un choix délibéré, mais une passion qui s’est naturellement développée.
Quelle place occupe l’audiovisuel chez Mocha aujourd’hui ?
Chez Mocha, l’audiovisuel occupe une place importante. Nous travaillons régulièrement avec de gros clients comme Saint-Malo Agglomération, Véolia ou encore le CEI. L’objectif du motion design est aussi de rendre un message plus accessible, de vulgariser une idée tout en étant stratégique. C’est une manière de communiquer de manière claire et impactante, et c’est là que l’aspect créatif devient essentiel.
La collaboration avec le client est très interactive. Dès le départ, le client n’est pas seulement spectateur, il est un acteur à part entière du projet. Il participe aux différentes étapes de création, ce qui fait partie de notre démarche : faire en sorte qu’il soit impliqué dans son propre projet. Le but n’est pas de lui fournir une vidéo générique, mais bien de lui offrir quelque chose d’unique qui reflète ses attentes et ses valeurs.
Oh, oui ! J’ai une anecdote incroyable. Nous avons travaillé sur une vidéo pour une entreprise appelée MD Surfboards. Leur demande était de créer une vidéo 3D autour de la fabrication d’une planche de surf à partir de matériaux responsables.
Après un mois de travail intensif, nous avons présenté la vidéo à Antoine de Pierre Feu, le client. Le moment où il a vu le résultat a été mémorable : il était ému, il avait même une larme à l’œil ! Il s’est levé et a dit : “C’est quoi ce délire de ouf que vous avez créé ? ” Cette réaction était pour nous une grande satisfaction, c’est ce genre d’émotion qui nous motive dans ce métier.
Vous êtes également très polyvalents dans vos tournages. Quel a été ton tournage le plus insolite ?
Le tournage le plus insolite que j’ai réalisé a eu lieu pour un client appelé Guerrault Transport. C’était une expérience un peu extrême : nous avons filmé à bord de camions en mouvement ! Nous étions sur la route, accrochés à des camions roulant à grande vitesse pour capter les images. C’était un défi, mais aussi une expérience excitante et totalement hors du commun.
On a aussi eu la chance de collaborer avec Nicolas Nargeot des Gobelins, un talentueux prestataire avec qui on a travaillé sur ce projet.
Bien sûr, nous travaillons aussi avec d’autres prestataires locaux comme Jean-Christophe Torres. Cela dépend des besoins du projet et du budget du client. L’idée est d’apporter la meilleure qualité possible, qu’il s’agisse de travailler en équipe avec des prestataires externes ou de tout réaliser en interne.

Vous faites donc parfois appel à des prestataires ?
Oui, tout à fait. Le choix de travailler avec des prestataires dépend aussi du budget. Si un client dispose de ressources suffisantes, nous pouvons faire appel à des experts spécialisés pour certaines tâches techniques. Mais dans d’autres cas, on se charge aussi des tournages nous-mêmes, comme cela a été le cas lors d’un projet avec la Vallée des Singes, où nous avons filmé un long travelling dans la forêt avec Fabien Desquiers. Ce tournage était vraiment fun, car il y avait une énergie collective et des moments de pure rigolade, ce qui rend l’expérience encore plus agréable.
Est-ce que Mocha Production se considère comme une agence « tout terrain » ?
Absolument. Être créatif, c’est aussi savoir s’adapter aux circonstances et aux outils disponibles. Pour nous, chaque projet est unique, et nous utilisons notre « boîte à outils créative » pour répondre de manière optimale aux besoins du client. Chaque projet est une nouvelle aventure, et l’objectif est toujours de créer quelque chose d’original, même si cela implique de sortir de notre zone de confort.
Quel serait ton projet de rêve en motion design ?
Mon projet de rêve serait de réaliser un clip musical, mais particulièrement un clip de rap. J’aime beaucoup la créativité présente dans ce genre de vidéos, surtout la manière dont ils mélangent prises de vue réelles et motion design. J’ai déjà une idée en tête et j’espère qu’un jour, on me proposera de la réaliser. C’est un projet qui pourrait mêler mes passions pour le motion design et la musique, tout en rappelant mes débuts dans l’univers des festivals.
Quelles sont les perspectives pour Mocha Production ?
Comme je te l’ai dit, j’adore la musique et le motion design. Cela me permettrait de lier mes deux passions à travers des projets dans les festivals ou même des prestations comme du mapping vidéo pour un événement. Nous pourrions aussi imaginer des teasings, des AfterMovies, ou même des vidéos pour des festivals. Il y a énormément de potentiel, et j’aimerais vraiment voir Mocha se développer dans ces domaines.
On espère donc voir Mocha dans les festivals à venir ! Merci beaucoup, à Killian, pour cet échange.
Killian : Avec plaisir ! Et j’espère qu’on aura l’occasion de se retrouver pour une prochaine interview.